Grand Blanc (vinyle)

6,00 €

Grand Blanc vient de cet Est froid. Où il a grandi il y avait de grandes cathédrales, à côté de hauts fourneaux. 

« On ne mettait pas longtemps à passer la frontière lorsqu'on prenait l'autoroute. On allait acheter du mauvais tabac bon marché et on saluait les pompistes dans d'autres langues. Sur la route on écoutait Joy Division et aussi les Cures qui reprenaient l'étranger de Camus dans « Killing An Arab » et Kraftwerk en passant devant la centrale.

On parlait un peu de littérature, beaucoup de musique, le samedi on priait pour qu'il y ait un bon concert. Ou on allait au match, et on priait pour qu'il y ait au moins un but. Ou on allait au bar. On évitait la messe le dimanche mais on n’évitait pas Metz et on était vidés par nos petites virées. Quelques uns voudraient se mettre la tête dans le haut fourneau, d'autres voudraient finir dans la grande cathédrale. »

Grand Blanc sort son premier EP en septembre et on a le sentiment d’assister à la naissance d’un futur grand groupe français. En quatre titres, le jeune quatuor messin mélange machines et guitares et balance  sa rage rock, tiraillé entre la sensualité rocailleuse de Samedi la nuit et la souffle épique et glacé de Degré zéro, entre la voix grave de Benoit et celle, diaphane et éthérée, de Camille. 

Révélation scène de ce début d’année, Grand Blanc sera en tournée dans toute la France dès cet automne et à l’affiche de l’édition 2014 des Transmusciales de Rennes.


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Grand Blanc vient de cet Est froid. Où il a grandi il y avait de grandes cathédrales, à côté de hauts fourneaux. 

« On ne mettait pas longtemps à passer la frontière lorsqu'on prenait l'autoroute. On allait acheter du mauvais tabac bon marché et on saluait les pompistes dans d'autres langues. Sur la route on écoutait Joy Division et aussi les Cures qui reprenaient l'étranger de Camus dans « Killing An Arab » et Kraftwerk en passant devant la centrale.

On parlait un peu de littérature, beaucoup de musique, le samedi on priait pour qu'il y ait un bon concert. Ou on allait au match, et on priait pour qu'il y ait au moins un but. Ou on allait au bar. On évitait la messe le dimanche mais on n’évitait pas Metz et on était vidés par nos petites virées. Quelques uns voudraient se mettre la tête dans le haut fourneau, d'autres voudraient finir dans la grande cathédrale. »

Grand Blanc sort son premier EP en septembre et on a le sentiment d’assister à la naissance d’un futur grand groupe français. En quatre titres, le jeune quatuor messin mélange machines et guitares et balance  sa rage rock, tiraillé entre la sensualité rocailleuse de Samedi la nuit et la souffle épique et glacé de Degré zéro, entre la voix grave de Benoit et celle, diaphane et éthérée, de Camille. 

Révélation scène de ce début d’année, Grand Blanc sera en tournée dans toute la France dès cet automne et à l’affiche de l’édition 2014 des Transmusciales de Rennes.


Grand Blanc vient de cet Est froid. Où il a grandi il y avait de grandes cathédrales, à côté de hauts fourneaux. 

« On ne mettait pas longtemps à passer la frontière lorsqu'on prenait l'autoroute. On allait acheter du mauvais tabac bon marché et on saluait les pompistes dans d'autres langues. Sur la route on écoutait Joy Division et aussi les Cures qui reprenaient l'étranger de Camus dans « Killing An Arab » et Kraftwerk en passant devant la centrale.

On parlait un peu de littérature, beaucoup de musique, le samedi on priait pour qu'il y ait un bon concert. Ou on allait au match, et on priait pour qu'il y ait au moins un but. Ou on allait au bar. On évitait la messe le dimanche mais on n’évitait pas Metz et on était vidés par nos petites virées. Quelques uns voudraient se mettre la tête dans le haut fourneau, d'autres voudraient finir dans la grande cathédrale. »

Grand Blanc sort son premier EP en septembre et on a le sentiment d’assister à la naissance d’un futur grand groupe français. En quatre titres, le jeune quatuor messin mélange machines et guitares et balance  sa rage rock, tiraillé entre la sensualité rocailleuse de Samedi la nuit et la souffle épique et glacé de Degré zéro, entre la voix grave de Benoit et celle, diaphane et éthérée, de Camille. 

Révélation scène de ce début d’année, Grand Blanc sera en tournée dans toute la France dès cet automne et à l’affiche de l’édition 2014 des Transmusciales de Rennes.